lundi 16 octobre 2017

LES JOURNEES FÊTE DE LA FENÊTRE

Cette année encore, c'est le village dans son ensemble et le château qui ont été investis pour la « fête de la fenêtre » des samedi 7 et dimanche 8 octobre.  


En suivant la chronologie...
 

Dès le samedi matin, adultes et enfants, craies de couleur dans les mains, se sont pris au jeu de l'atelier d'anamorphose géante du tableau « la chambre de van Gogh » sur la place Gilles Léontin...
 
préparation la veille au soir











Pendant ce temps, l'espace Sainte-Anne avait l'air d'une ruche avec la fin de l'installation de l'exposition collective « Fenêtres d’octobre ». 
Exposition forte de créations tous azimuts, de participations individuelles et collectives (voir article "exposition fenêtres d'automne à Sainte-Anne").








Aux fenêtres et dans les vitrines du village, des décorations apparaissaient. Des fenêtres en trompe l'œil -moins nombreuses que prévues au cause du mistral...- venaient troubler la morphologie des rues, des textes interpellaient l'attention des passants. 


























Des fenêtres dans le thème malgré elles...

 


En début d'après-midi, Jean-François Moine proposait aimablement une visite de l'entreprise de menuiserie Moine. Les participants ont ainsi eu la chance de découvrir la menuiserie et son fonctionnement.




Dans le même temps, à Sainte-Anne, un atelier de dessin proposait de se familiariser avec la fenêtre de Dürer.


Le rendez-vous d'inauguration, avec le spectacle d'Antoine Le Menestrel, était très attendu. Il y avait foule sur la place de la mairie à lever les yeux vers l'athlète artiste à l'assaut de la façade de la mairie, dans une chorégraphie pleine d'humour et de poésie, d'un Roméo en quête de sa Juliette pour lui offrir une rose. 














 
Ensuite, tout naturellement une déambulation conduisait le public à travers le village. C'était au tour des deux frères Sag d'offrir trois « fenêtres surprenantes », des performances interactives, jubilatoires où les participants ont pu tester leur capacité à danser, faire des avions en papier, sucer une sucette... pour deux, ou boire du champagne lors d'un anniversaire improvisé !
















La promenade nous a emmenés jusqu'à la Villa Désirée, rue de Météline. Le collectif, formé pour l'occasion par Éric Poirier, Fred Salbans et la Cie des Oufs - Georges Stoff et son complice Guy Coutherut, (alias Giorgio Chromo et Guido Nickele) - des fidèles de BES, avait imaginé un impromptu vertical, « À ma fenêtre », drôle, inventif, spontané... Un moment réjouissant. 













Puis retour sur le parvis Sainte-Anne avec un apéritif dinatoire, suivi d'une soirée « fenêtres ouvertes ». C'est dans une ambiance amicale et chaleureuse que le programme s'est déployé : un superbe concert jazz par Uli Hoffmeier et Roland Young aux guitares et Gilles Ribaudeau au saxophone et à la clarinette ; des projections ; du théâtre d'objets par Giorgio Chromo, Guido Nickele et Cirrus Poivre, pour finir sur un rideau de feu étonnant. 
 
 
Le dimanche matin, Jean Marc Bernard, responsable du secteur sauvegardé à la mairie d'Arles a passionné les nombreux participants à la rencontre déambulatoire dans le village. « Nos fenêtres, quelles histoires !? », un sujet en or pour J.M. Bernard, au cœur de son travail depuis des décennies, et qu'il a rendu tellement vivant ce dimanche matin !




A l'heure du déjeuner, au Café du commerce, David et son équipe sympathique ont régalé les convives avec un menu et une décoration « spécial fête de la fenêtre ».




 
Dans l'après-midi nous avons retrouvé les frères Sag dans la Grand rue. Cette fois la rencontre avait un caractère plus intime, l'émotion était souvent présente dans le récit de chacun de ses souvenirs liés à la fenêtre. 













 
Beaucoup ont pris plaisir à aller à la Villa Désirée voir ou revoir « À ma fenêtre ».







Dans la foulée, le Nos Limites Orchestra a présenté « les Fenestrels », rue du Four Banal : un concert surprise déjanté sous forme d'hommage à « la fenêtre météo favorable » de ce week-end. Dans un registre décalé, O sole mio et Vivaldi, ont bien amusé les spectateurs toujours aussi nombreux en cette fin de journée.
 






Un pot sur le parvis Sainte-Anne venait clôturer ces deux jours riches de toutes les rencontres, expériences, émotions qu'elles ont permises ; moments de plaisir salutaire.






L’association remercie toutes celles et ceux qui ont contribué à cette fête, la mairie et les services techniques pour leur soutien logistique, les écoles, l’entreprise Moine, le Café du commerce, les commerçants...





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